Les notaires exercent une fonction d’intérêt public. Pour différentes causes, les transactions à caractère immobilières sont soumises au paiement d’honoraire de notaire. Ces honoraires sont également appelés émoluments. Les émoluments sont les frais règlementés et fixés par l’État. En fonction de l’accord passé entre le notaire et son client, l’émolument peut être proportionnel ou fixe. En général, les émoluments sont proportionnels pour les actes comme les actes de vente et les actes relatifs à la succession. Ils sont fixes dans le cadre d’un contrat de mariage et pour les actes passés entre les époux. En dehors de ces émoluments proportionnels et fixes, le notaire perçoit également des honoraires libres dans le cadre d’une prestation comme le conseil donné à son client.

Les règles de répartition des frais de notaire

Lors de l’acquisition d’un bien immobilier, le nouvel acquéreur passe impérativement par un notaire pour formaliser les transactions. Des frais d’acquisition de bien immobilier sont appliqués à toutes transactions de nature immobilière, notamment l’acquisition. Dans la pratique, les frais d’acquisition sont les frais de notaire prix immobilier. Ils sont réglés par l’acquéreur pour l’effectivité de toute transaction effectuée entre ce dernier et le vendeur. Les frais sont généralement calculés en fonction de la valeur du bien, plus précisément du prix d’achat. D’autres paramètres peuvent également être pris en compte par le notaire tel que la localisation du bien qui impacte directement sa valeur immobilière. En général, les frais de notaire se répartissent en frais de débours, en droit de mutation versé directement à la caisse de l’État et en émoluments du notaire à titre de rémunération de l’intervention du notaire. Pour plus d’informations, cliquer sur notaire prix immobilier

Les règles de calcul des honoraires de notaire

Les émoluments de notaire sont règlementés par l’arrêté du 28 février 2020 qui fixe le barème de frais de notaire. En se référant à ce texte qui a pris effet en début de l’année 2021, le nouveau barème se décompose en quatre tranches en fonction de la valeur du bien concerné. Un mode de calcul frais de notaire en pourcentage dégressif est ainsi appliqué. Pour les biens ayant une valeur inférieure ou égale à 6 500 euros, le taux applicable est de 3,870 %. Le taux applicable est de 1,596 % pour les biens immobiliers dont la valeur est de 6 500 à 17 000 euros. Le taux de 1,064 % est appliqué aux biens d’une valeur de 17 000 à 60 000 euros. Au-delà de 60 000 euros de valeur immobilière, un forfait de 0,799 % est appliqué à titre d’émolument de notaire. Ces honoraires sont généralement non négociables du fait qu’ils sont fixés par des textes règlementaires. Cependant, une exception peut s’appliquer au calcul frais de notaire pour toutes transactions supérieures à 100 000 euros. Il est à noter que le notaire est libre d’accorder ou non cette remise.

Les règles de calcul des frais de débours et les droits de mutation

Différents acteurs interviennent à la réalisation de l’acte relatif à la transaction immobilière. Le notaire acquitte directement les frais de ces interventions et les refacture par la suite à son client pour une rapidité dans les démarches et procédures. En général, les frais de débours sont l’équivalent de 10 % des frais de notaire. Les droits de mutation sont par la suite des montants payés directement à l’État à titre de taxes. Ils sont calculés à partie de la valeur du bien concerné et sont très variables. Différents points sont pris en compte dans la fixation de ces droits de mutation. Ainsi, pour un bien neuf, les frais appliqués sont l’équivalent de 0,715 % de la valeur du bien concerné. Un taux de 5,80 % variable selon le département de localisation du bien est applicable pour un bien ancien.